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 Journal Intime - I

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AuteurMessage
Leodegan
Noble de Trigorn
Leodegan


Nombre de messages : 36
Date d'inscription : 22/08/2007

Journal Intime - I Empty
MessageSujet: Journal Intime - I   Journal Intime - I EmptyDim 9 Mar - 14:50

Le Paladin Leodegan s’était assis à son bureau, il passait rarement du temps chez lui, préférant se rendre dans de multiples endroits innombrables, afin d’éradiquer toutes sources du Mal. Aujourd’hui, un parchemin, un pot d’encre, et une plume, il s’agit désormais pour l’Elfe de rédiger un journal intime.

Hum, et bien, commençons ! Je suis l’Elfe, ou le Paladin Leodegan, un pseudonyme. A vrai dire, mon véritable nom est Odin, mais seul des anciens tels que l’Inquisiteur Poeri, Dame Elmina, le Général Tomas, Messires Omega, Tyroine, Rukainn, etc… sont aptes à le savoir en cette période du début du mois de Mortis de l’An 1239. Le manteau blanc de Lanjis se montre être permanent, nous attendons tous l’arrivée de Vina, afin qu’à nouveau, toute forme de végétation, puisse refaire surface encore une fois, tel est le cycle éternel de la Nature. Il me semble avoir a peu près 850 ans, peut-être plus, peut-être moins… Je vis dans ce corps depuis le mois de Deficos de l’An 1236 seulement ! Je suis devenu le jeune frère de Neyréa de l’Empire, une femme téméraire, courageuse, mais parfois trop inconsciente de ses actes. Pour ceux qui savaient qui j’étais, leur regard à mon égard était tout sauf positif. Je n’étais pas très fort, même physiquement. Par peur d’être soupçonné de quoi que ce soit, de continuer à vivre dans la crainte d’être encore reconnu comme Odin, j’ai préféré rejoindre le Royaume de Cristal, Asalia.

Un sourire vint au lèvre de l’écrivain, ce souvenir était si récent dans sa tête, mais pourtant si éloigné à la fois. Deux ans et trois mois en réalité s’étaient déjà écoulés.

Il était là-bas une femme sans pareille, très jeune, mais extrêmement mâture. Son regard était si cristallisé que le premier homme se perdant à travers ses yeux se serait retrouvé soumis, comme une bête apprivoisée l’est par rapport à son maître. Cette femme porte le nom de « Séhalia. » Elle fut la Reine d’Asalia, et certainement la seule femme à qui j’ai porté un serment de fidélité. Cette Cité avait un côté enchanteur, rêveur. Se lever là-bas était toujours un plaisir, et partagé de tout les citoyens. Ma carrière commença en bas de l’échelle, jusqu’au jour où la Reine Séhalia m’observa combattre dans la salle d’entraînement. Au fil des jours, après un long temps de travail et d’entraînement, la sueur qui s’échappa de mon corps fut récompensée. Soldat de la Garde de la Reine Séhalia fut mon rang, et pratiquement tout les accès de la Cité me furent ouvert. Tout se déroulait pour le mieux, lorsqu’un beau jour de Lanjis, la Reine Séhalia fut éprise par un homme du nom de Freed, qui l’emmena sur son beau destrier, comme on dit. Ils déclarèrent au grand jour leur futur mariage, et la Reine nous quitta pour Mizura. Pour ma part, il était temps à songer de revenir sur le Royaume du Roi Roland IV, Neyréa, Rukainn, et d’autres humains et elfes me manquaient terriblement.

Il leva la tête et observa à travers la fenêtre qui ornait le dessus de son bureau. Qu’est-ce qu’est devenu la Reine Séhalia depuis tout ce temps, se demandait-il. Il l’ignorait, et peut-être ne saurait-il jamais. Était-elle restée avec son amour à Mizura, où avait-elle décidé d’explorer d’autres contrées ? Que de questions sans réponses.

De retour sur les Terres du Roi Roland IV, il me fallait trouver un travail. La Milice de Sarosa m’accepta pour mes compétences sur le terrain. Les jours s’écoulaient paisiblement, la Milice était très active, concentrée, et efficace. De temps en temps, l’Armée du Roi venait en aide à la Milice quand il s’agissait de démons ou de criminels très recherchés. Nous étions aussi soutenu par les Templiers, le contact était plutôt facile, puisque le Temple de Vie se situe non loin à l’Est de Sarosa. Le matin, j’allais saluer la Fermière Kayloa, une jeune femme plutôt maigre, d’un air paysanne, très émotive. Avec elle, nous ne manquions jamais de lait, ni d’œufs. En dehors du travail, Kayloa me demandait souvent de l’entraîner à l’épée. Pour une paysanne, j’accorde que c’est une demande plutôt surprenante, mais elle fut victime d’une agression par un Démon, comme quoi, il vaut mieux savoir se défendre si l’on veut survivre dans ce Monde. Ensuite, je me rendais à l’infirmerie, afin de m’informer chez les différents blessés des jours précédents sur les différentes natures des crimes des dernières semaines, cela nous permettait d’agir plus efficacement. Je me souviens encore du sourire timide et radieux de la jeune Naïade, et d’Echidna, deux infirmières dévouées à leur profession. Malgré la timidité de Naïade, j’admirais son courage. A cette époque, l’Insurrection était très présente, et agissait plutôt efficacement. La jeune infirmière et magicienne s’était épris de l’un d’eux, Elren, et le cachait, une chose qui lui aurait valu une lourde sentence si cela avait été découvert. Quant à Echidna, elle est la femme d’un vieux compagnon, d’un vieil ami, Ciraxs. Nous sommes entrés dans la Milice de Sarosa en même temps, et nous travaillions presque toujours ensemble. Malheureusement, je n’ai plus aucune nouvelle de nos jours de ces personnes-là. En dehors, il restait Nalfein, le Maire, et Mizuno, sa fiancée. Suite au décès de notre Chef de Milice, je fus promu à ce rang, chose que j’accomplis avec dévotion et témérité.

Il sourit tristement, cette époque lui manquait très amèrement.

J’oubliais, deux choses me sont arrivées pendant ma période de Milicien ! Neyréa me fit faire la rencontre de mon cousin, Derfel Cadarn, lui aussi était un Elfe de l’Empire, et il devient mon Maître. En fait, nous étions des Paladins, les trois derniers représentants de la famille Cadarn. C’est en partie grâce à cela que mon potentiel à agir sur le terrain augmenta encore et encore, jusqu’à devenir assez fort pour pouvoir vaincre un Démon. L’Alliance d’une Lame et de la Magie Sainte, dites Magie Blanche, est un atout très utile contre les « Peuples de l’Ombre. » Ainsi, incontestablement, Nalfein me jugea le plus apte à reprendre le flambeau de Chef de Milice. Ensuite, la seconde chose est encore plus plaisante, puisque j’ai trouvé l’Amour avec un grand « A. » Cette « Amour » portait le nom de Leylo, à l’origine Serveuse à la Taverne de Sarosa. Suite au décès d’Arog, ancien Patron de la Taverne de Sarosa, Leylo hérita de son rang, ainsi, notre avenir financier était déjà assuré. Un peu plus tard, Nalfein du s’absenter à de multiples reprises pour raisons familiales, se rendant dans d’autres contrées, me laissant ainsi sa place. Je vivais une belle vie, j’avais tout pour moi, et je donnais tout ce que je pouvais aux autres. Malheureusement, il restait un détail. Ce détail est Odin. Prenant en compte que je suis né de Magie Noire, le Roi Savian prit une précaution. Un lien nous liait très étroitement. Si l’un de nous deux devait mourir, alors l’autre le suivrait dans la mort. C’était en réalité un moyen pour faire pression contre l’Alliance Humaine si Odin devait être amené à être capturé. Ce stratagème se montra plutôt efficace, puisqu’Odin se fit en fait capturer, mais le temps de trouver une solution pour me présever, l’évasion du Démon fut déjà signée et approuvée par la main du Dieu des Enfers, Demonio. Un sentiment de dégoût personnel me frappa en plein cœur, si je n’avais pas existé, cette horreur n’existerait pas non plus. Je n’avais pas le courage de me donner la mort pour en terminer avec tout cela. Mon existence mettait en danger celle de beaucoup de personnes, celle de beaucoup de personnes que je chérissais énormément… C’est ainsi que j’ai abandonné toutes mes responsabilités, et ainsi proclamé un divorce injustifié avec Leylo, je ne voulais plus mettre personne en danger. C’est alors que vint le temps de l’exil à Cirel.
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